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 On reste calme et gentil, s'il vous plait !

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Louise L. A. de Bavière

Louise L. A. de Bavière

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MessageSujet: On reste calme et gentil, s'il vous plait !   On reste calme et gentil, s'il vous plait ! EmptyDim 3 Fév - 18:09

Elle en avait marre.

Elle était fatigué.

Vraiment.

Elle marchait depuis presque deux heures, elle ne savait pas où elle allait ou si elle marchait dans la bonne direction et elle se demandait vraiment si elle avait bien fait d'écouter ce vieux fou lui répétant qu'il y avait une école où les gens n'étaient pas normaux. Cet homme avait été profondément choqué ce qu'il avait vu. Cela arrangeait grandement Louise. Elle avait quitté Avalon, bon gré, mal gré, il y a de cela quatre mois et s'était retrouvée seule, à la rue, désorientée et complètement détruite. Elle s'était relevée depuis et vivait plus ou moins une vie. Si l'on peut appeler ces quatre derniers mois comme ça.

Mais nous ne sommes pas là pour tergiverser sur ce qu'elle à vécue ou non et sur la façon qu'elle a eu de s'en sortir. Tout ce qui nous intéresse ici est de savoir qu'elle s'est très bien rendu compte que les gens de dehors ne savaient pas pour sa condition de démone. Ok. C’était bon à savoir. D’après elle, il était inutile de le crier sur tous les toits. Son seul objectif était de partir loin, vite et bien, de façon à ce qu’Avalon ne la retrouve pas.

Alors, quand cet homme lui avait parlé d’un pensionnat où tous les élèves sont « étranges » et « dotés de pouvoirs surnaturels », elle avait rapidement fait le lien avec ce qu’elle était et avait décidé de s’y rendre.

Bien.
Plus facile à dire qu’à faire, visiblement.

Elle avait eu des problèmes dans le train, avec un contrôleur qui l’embêtait parce qu’elle n’avait pas de ticket. Cela l’avait déjà bien mis sur les nerfs. Alors, quand elle était descendu à la gare, au milieu de nul part, sous une pluie torrentielle, elle crut devenir folle. Mais elle s’était repris rapidement. « Vers le nord ! Toujours vers le nord », lui avait dit le vieux. Elle partie donc résolument dans cette direction, espérant arriver vite.

Mais ses espoirs avaient vite été annihilés par les éclairs qui zébraient le ciel et par sa première heure de marche. Alors, elle commença sérieusement à douter des paroles de son informateur. Après tout, personne ne semblait avoir eu vent de ce fameux pensionnat dont il parlait sans cesse, et tous le regardaient avec les yeux bienveillants de celui qui sait que c’est bientôt la fin. Peut-être Louise s’était-elle trompée en le croyant. Peut-être. Mais elle refusant de baisser les bras, d’abandonner, de reculer, après tout le temps qu’elle avait perdu.

Elle continua de marcher. Longtemps. Vraiment très longtemps. Et au moment ou elle se disait que tout était perdu et qu’il fallait maintenant qu’elle fasse demi tour, parce qu’elle n’avait pas non plus que cela à faire, elle arriva à un village. Avec des gens, des magasins et tout ce qui constitue un village. Elle entendit le bruit caractéristique d’un train. Elle tourna la tête et … Une gare ! Louise eu envie de frapper quelqu’un. Elle serra le point. Elle n’était pas vraiment quelqu’un de violent. Mais trop … C’est trop.

Ne voulant pas perdre encore plus de temps à chercher le bâtiment, elle demanda, aussi aimablement qu’il lui était possible à cet instant, où il se trouvait. On la regarda mal, comme si elle était folle : il n’y avait aucun pensionnat ici. Sa mâchoire faillit se décrocher. On se moquait d’elle, c’était impossible autrement.

Elle traversa le village. Et elle le vit. Elle ne comprit pas. Mais il était là, fier, grand, devant elle. Une petite pancarte, à droite de la grille, indiquait « Pensionnat Hoshiyo ». Elle n’en crût pas ses yeux. Mue pas un instinct qu’elle ne connaissait pas, elle poussa les lourdes portes de fers et entra. Ce qu’elle ne savait pas, c’est que, dès lors, elle devenait invisible aux membres du village. Elle suivit une longue allée avant d’arriver devant un bâtiment, qui ressemblait plus à un manoir qu’à une école. Là, elle marqua un temps d’arrêt et se retourna. La pluie tombait toujours et elle soupira. Elle parcourut la courte distance qui la séparait de sa nouvelle vie, et y pénétra d’un coup sec.

Une fois à l’intérieur, elle regarda tout autour d’elle. Pour l’instant seule, elle en profita pour vérifier que son maquillage n’avait pas coulé. Visiblement non. Mais elle n’eut pas le temps de se détailler vraiment. Quelqu’un arrivait. Elle se colla à la porte, comme une enfant qu’on aurait prit en train de faire une bêtise, et elle ne bougea plus.
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Aleksander B. Strakov

Aleksander B. Strakov

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MessageSujet: Re: On reste calme et gentil, s'il vous plait !   On reste calme et gentil, s'il vous plait ! EmptySam 9 Fév - 18:41

Il était 5h du matin, comme à son habitude, Aleksander se leva à cette heure-ci. Machinalement il se s'habilla rapidement et sortit prendre un bol d'air frais, son katana dans sou fourreau, il prit la route du lagon. L'herbe sur laquelle il marchait était mouillé causé par la rosée du matin et sans doute aussi par la pluie de la veille. Le soleil n'était pas encore totalement levé, mais il s'en fichait.

Le lagon était un endroit merveilleux et très agréable à regarder, le soleil se levait enfin et ses rayons miroitaient dans l'eau presque pure. Le seigneur des enfers regarda aux alentours et prit une grande bouffée d'aire et utilisa sa forme de démon.

De sa main gauche il empoigna le manche de son katana et le sortit de son fourreau. Il ferma les yeux, se concentrant sur l'environnement qui l'entourait. Après quelques instants de réflexion il marcha rapidement vers la forêt son katana serré dans ses mains il asséna de coups plusieurs tronc d'arbre. Durant deux heures le démon s'entraîna performant ses techniques et son style de combat.

Après avoir reprit forme humaine, il fit le chemin du retour pour retourner à ses appartements. Une fois dans ses quartiers il se fit couler un bain chaud dans le quel il resta plus d'une heure à réfléchir à de nouvelles techniques de combat et d'autres manière de perfectionner ses mouvements. Il pensa aussi à sa place au sein du pensionnat. Pour le moment il n'avait pas grand chose à faire étant donné le faible effectifs des élèves. Mais il y alla tout de même tout les jours afin de surveiller les quelques étudiants ou à se reposer sur le toit.

Arrivée à l'établissement il encadra toute la matinée les élèves pour qui il avait une affection naissante. Il était maintenant midi passé, comme à son habitude il prit son repas sur le toit regardant les autres manger ensemble.

Il s'allongea sur le tiède du toit et contempla le ciel dégagé, au moment où il allait fermer les yeux il reçu un message de la directrice lui demandant d'aller accueillir une nouvelle résidente. Il se leva et émis un léger soufflement et se dirigea à l'entrée du pensionnat.

Le seigneur des démons sentit l'aura d'un de ses semblables et ceci le perturba, il n'aimait pas ceux de son espèce, l'aura qu'il sentait était-ce celle de la nouvelle étudiante ? Il en était quasiment sûr. Il continua et vit au loin une jeune fille aux cheveux rouge qui se colla contre la porte à sa vue.

Aleksander prit aussitôt un sourire rassurant et s'approcha de la jeune fille en lui tendant la main.

« Mon nom est Aleksander et je travail dans cet établissement, et toi ? Tu es... ? »

Il plongea son regard dans celui de la jeune fille attendant sa réaction tout en laissant sa main tendu afin qu'elle s'en saisisse.
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Annel Sendor

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MessageSujet: Re: On reste calme et gentil, s'il vous plait !   On reste calme et gentil, s'il vous plait ! EmptyDim 10 Fév - 22:54

Annel Sendor toujours en action, aujourd'hui était supposé être son jour de repos, mais il s'ennuyait, tellement, il avait voulu lire un livre d'histoire et cela l'avait profondément énervé, c'était emplie d'erreur, comme il le savait, il y était bien sur. On y décrivait mal le XVIIeme siècle. Tellement mal, c'était une chose de décrire un endroit et un passé, mais il fallait le faire comme il convient. Il était tellement agacé par ce genre de chose. Il était donc passablement énervé. Mais comment se calmer, il n'y avait aucun élève dans les couloirs, aucune personne à martyriser, il trouvait cela déplaisant. Tellement déplaisant. Mais il avait trouver une alternative, oui, quelque chose de très simple à faire, quelque chose de merveilleux. Il allait torturer psychologiquement le petit nouveau. Il était tout juste surveillant, il allait donc allez le voir et l'observer, sans rien dire, sans rien faire, juste l'observer, histoire de lui imposer la pression d'un regard désapprobateur. Mais il y avait un problème pour le moment. Comment se vêtir. Sendor s'observa dans le miroir, il était totalement dévêtue, il trouva la courbe de se corps vraiment parfaite. Il était né dans un corps absolument divin. Jamais il ne le changerais. Il finit par se diriger vers son armoire. Il l'ouvrit en grand, dans un mouvement tel qu'on aurait pu croire qu'il faisait quelque chose d'incroyable, mais la n'en était rien, il ouvrait juste son armoire. Et la s'étendait une myriade de couleur, de tissus et d'autre chose. Il prit tout d'abord la peine de mettre un boxer, simple, noir, comme tout les autres, il n'y avait que cela. Puis il fit glisser les cintres, cherchant quoi mettre. Il était incapable de se décider. Voyez vous, l'ennui lorsque vous êtes parfait est que tout vous sied, tout lui sied à la perfection, il est donc toujours obligé de choisir ce qui lui va encore mieux que mieux. Il finit par choisir par symbolisme, s'il aujourd'hui il serait déplaisant, alors il porterait du noir. Il pris donc une chemise en lin blanche comme la neige. Puis une veste à épaulette, en soie noire aussi noire que les ombres. Il pris le pantalon qui allait de paire, des chaussettes toutes aussi noires, petites, courtes, qui remontait juste au dessus de son talon, à peine au niveau de la cheville. Et des chaussures plus haute que d'habitude, pas de simple mocassins, presque des bottes. Une fois ceci fait, il se vêtit, puis alla devant un miroir. La, il se mit à se coiffer. Il plaqua tout ses cheveux en arrière et mit ses lunettes. Bien placé sur son nez. Il s'approcha ensuite d'une petite commode contre laquelle se trouvait son unique canne, voilà qui l'ennuyait parfois, il en voudrait plus. Mais peut importait, il ouvrit le tiroir, quatre paires de gants, la aussi il en voudrait plus. Il prit les noirs, et les mis avant de récupérer sa canne et de sortir.

Il poursuivit son avancé vers l'entrée sans la moindre peine, il était même plutôt guilleret à l'idée d'ennuyer ce petit être déplaisant. Il était désormais prêt à agir, il arriva et vit qu'il n'était pas seul, bien de mieux en mieux, il pourrait le dénigrer un peu plus aisément. Avait il dit quelque chose, il n'en avait aucune idée, c'était plus que probable, mais peut importait désormais. Il alla s'asseoir sur une chaise, la canne au centre, les jambes de chaque coté, les deux mains sur l’œil. Il faisait vaquer l’œil entre chaque personnes présentes. L'autre personne était une jeune femme aux cheveux de braises. Elle avait elle aussi quelque chose de déplaisant, mais c'était bien moins marqué que chez cet odieux surveillant. Peut importait, il faisait vivre l’œil entre chaque personne. Le dos bien droit, il restait silencieux, sachant pertinemment que sa simple présence était très claire, tout le monde le remarquait tout le temps. Il était la, et tout le monde le savait. Il était assis et personne ne pouvait ignorer cela. Il aimait cela, il aimait avoir l'attention sur lui, il devait avoir l'attention sur lui, il finit pourtant, par déclaré quelque chose qui était à l'opposé de toutes ses pensées, tout ses idéaux, tout ses faits et gestes. De sa voix de givre il déclara sans la moindre émotion.

«  - Ne vous inquiétez donc pas, faites comme si je n'étais pas la, je suis ici en non travailleur, c'est mon jour de repos, je viens juste vous voir, voir votre travail, voir votre personne, voir votre être. Alors ignorez moi, faites comme si je n'était pas présent. Compris, je ne suis qu'une ombre, un objet comme un autre, une décoration dans ce lieu. »

D'une façon extrêmement brève se dessina sur son visage un petit sourire de malice, c'était assez rare de voir des émotions sur le visage de Sendor, il était bien trop habitué au contrôle pour en laisser paraître, mais cette fois ci les choses avait été bien plus forte. Il savait très bien que les gens ne pouvaient s'empêcher de l'observer à partir de cet instant. Il savait déjà qu'il était impossible de l'ignorer totalement, il savait donc que cette phrase, que cette déclaration ne ferait rien d'autre que d'augmenter la curiosité des personnes ici présente. Il avait un plan préparé par lui, un plan donc tout aussi parfait que lui. Et il aimait cela. Son visage était redevenu de marbre et il faisait glisser son regard d'acier sur les personnes en même temps qu'il faisait se mouvoir l’œil de la canne, cet œil violet et obsédant.
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Louise L. A. de Bavière

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MessageSujet: Re: On reste calme et gentil, s'il vous plait !   On reste calme et gentil, s'il vous plait ! EmptyLun 25 Fév - 21:28

Elle le sentit avant même qu’il n’entre dans son champ de vision. Peut-être était-ce de là que venait son frisson ? Elle l’ignorait. Les seules fois ou elle avait été confrontée à ses semblables, elle avait mit ses frissons sur le compte de son dégout. Mais, présentement, elle n’avait aucune raison pour être dégoutée. Alors d’où venait ce sentiment ? Pourquoi se sentait-elle soudain mal à l’aise ? Et qui approchait ? Elle l’entendit soudain, au loin. Une porte s’ouvrait et on la laissait retombée négligemment. Puis elle le vit. Au bout d’un couloir. Instinctivement, elle se replia sur elle-même, se collant à la porte dans son dos. Elle ne réfléchit pas à son mouvement, peut-être même qu’elle ne s’en rendit pas compte. Contrairement à son habitude, elle était perdue, elle ne savait pas ce qu’elle faisait là. Elle ne comprenait pas.

L’homme qui venait vers elle était plus grand qu’elle. Il avait une certaine assurance dans sa démarche, celle de celui qui se sait dans son bon droit. L’air d’abord ennuyé, ses traits s’éclaircirent quand il la vit. Elle le dévisagea muettement, avec une expression presque curieuse, et, alors qu’il venait de plus en plus près, son visage se transforma pour que, lorsqu’il fut tout à fait à côté d’elle, elle n’affichait plus qu’un air dédaigneux. Les traits souriants, l’homme lui tendit la main en se présentant. Elle regarda, méprisante, la main qu’il lui tendait et ne prit pas la peine de la serrer. Elle fit quelques pas en avant, juste histoire de dire qu’elle n’était plus coincée entre cette porte et cet homme. Elle ne répondit pas tout de suite, comme si elle jugeait le pour et le contre avant de se présenter. Comme si, tant qu’elle n’avait pas dit qui elle était, elle pouvait toujours repartir. Elle se sentait mal entre ces murs, elle jeta un coup d’œil vers la porte, comme pour s’assurer qu’elle était bien là, qu’elle pouvait quitter ce lieux à tout moment.

Soudain, quelqu’un d’autre entra dans son champ de vision. A sa droite, un homme venait de pénétrer dans le hall. Tout de noir vêtu, l’étranger se glissa sur une chaise, avant de dire, l’air suffisant, qu’il ne fallait pas se soucier de lui. Sa voix était glaciale. Une instant, peut-être pendant une seconde, Louise aperçu un sourire. Très vite contrôlé, cependant. Louise eu un rictus, un mélange de dédain, de mépris et de suffisance. Elle ne savais pas qui était cet homme, mais il ne lui inspirait aucune confiance.

Suivant sa demande, elle se tourna vers l’homme qui lui avait parlé précédemment, mettant le nouveau venu dans son dos et déclara d’une voix glaciale, chargée d’arrogance :

- Je voudrais m’inscrire ici, à qui dois-je m’adresser ?

HRP:
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Aleksander B. Strakov

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MessageSujet: Re: On reste calme et gentil, s'il vous plait !   On reste calme et gentil, s'il vous plait ! EmptyDim 31 Mar - 12:03

Voyant que la fille ne prit pas sa main, Aleksander remit son bras en parallèle avec l'autre. Alors que la jeune fille s'avança de quelques pas vers lui, il sentit l'aura d'une autre personne, un aura remplie d'orgueil, qui s'approchait. Il ne lui fallait que quelques secondes pour reconnaître Annel Sendor, l'autre surveillant rencontré par hasard sur le toit où il avait pour habitude d'aller.

Au début il ne comprit pas pourquoi il venait, peut-être que la directrice lui avait aussi demandé d'accueillir la nouvelle arrivante ? Mais ce qu'il exprima d'un ton glacial lui permit de connaître ses motivations. Il demande de l'ignorer et de faire comme-ci il faisait partie du décor. Mais le seigneur des enfers en était presque sûr là n'était point ses vrais motivations. Il était là peut-être pour déstabiliser le nouveau surveillant. Bélial tenta de chasser ces idées de son esprit et qu'il devient tout simplement parano. Il devait arrêter de chercher le mal partout.

Après l'intervention inattendu de cet homonculus, vint au tour de la jeune fille de s'exprimer. Elle demanda tout simplement qui devait-elle voir pour s'inscrire. Le démon la jaugea pendant quelques secondes avant de reprendre d'un ton autoritaire.

« Suis-moi, je t'emmène au bureau des surveillants, il faut que je te fasse remplir un formulaire très détaillé pour finaliser ton inscription ici. Quant à vous cher Annel Sendor, n'avez-vous pas d'autres occupations ? Ou comptez-vous nous suivre jusqu'au bureau des surveillants ? »

Il tourna les talons, n'attendant pas la réponse de son collègue, il regarda derrière lui afin de s'assurer que la jeune démone le suivait.

HRP :
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Annel Sendor

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MessageSujet: Re: On reste calme et gentil, s'il vous plait !   On reste calme et gentil, s'il vous plait ! EmptyDim 31 Mar - 20:29

Sendor restait inerte, les yeux fixé sur les deux êtres, semblable à une gargouille gardant des lieux avec une fidélité incroyable. Sans se mouvoir, sans ciller, sans même laisser apparaître les mouvement de son torse sous sa respiration. Sa canne était toujours fidèle au mouvement des personnes. Sendor observait les actions de Strakov, les détaillant sans la moindre merci, chaque action était observé, analysé, surveillé. L'autre surveillant était comme une petite souris dans une plaine, une souris grise, perdue au milieu des plantes vertes, rases, incapable de la protéger du regard perçant de Sendor, immobile comme un épervier guettant sa proie, attendant le dernier instant pour l'acculer, attendant le dernier moment pour fondre dessus, attendant la moindre erreur pour déchiqueter l'animal perdu. L'autre, l'autre n'avait aucun intérêt, une femme, plate, vide, creuse, elle n'avait rien de spécial, sûrement une élève, il s'en moquait, elle n'avait rien qui pouvait être important, cependant, elle avait un joli sens de l'esthétique, Sendor ne pouvait lui ôter ceci, elle savait se vêtir, c'était déjà pas si atroce, de plus, avec un peu de chance elle serait peut être apte à pousser le misérable petit surveillant à la faute. Permettant ainsi au grandiose Sendor de démontrer sans la moindre faille son absolue supériorité. Un petit regard furtif se posa sur la jeune femme, la jaugeant, évaluant sa capacité a être utile. Très rapidement, une petite pointe de déception se lut dans son regard, elle n'était pas réellement apte à s'opposer comme il convenait a l'autre. C'était d'or et déjà peine perdue.

Finalement, après un long moment d'inaction, Sendor s'étira, sa canne restant étonnamment fixe tandis que ses bras s'étendait vers le plafond. Puis il reprit sa position initiale, sans un bruit, sans un vacillement, sans une once d'émotion, il était aussi figé qu'une roche, qu'une statue grecque antique. Il était l'incarnation du stoïcisme. Un masque de neutralité. Il s'imposait plus grand qu'il ne l'était, plus grand encore que le colosse de Rhode, il était la, comme coulé dans le marbre, semblable à une œuvre d'art figée dans le temps. Son regard si vide et vivant à la fois, sa prestance naturelle émanant de lui. La jeune femme avait déclaré vouloir s’inscrire, quel surprise, qu'aurait elle voulu autrement, faire du tricot, apprendre la vérité aux sujets de la prise de pouvoir de certains chefs politiques, ou n'importe quoi d'autre. Voyons, qui viendrais dans un pensionnat pour s'y inscrire, que illogisme. Était elle a ce point stupide pour souligner l'évidence avec une telle assurance. Probablement puis qu'elle venait de le faire. Ses cheveux rougeoyant était donc en réalité une preuve de la fonte de sa cervelle, ni plus ni moins, elle devait être une créature purement impulsive sans capacité cognitive, comme la plupart des créatures l'accompagnant et l'entourant, Sendor avait souvent cette impression de patauger dans l’imbécillité. Que lui incombait la tache d'éclairé la lanterne des misérables qui l'entourait, dont l'esprit était incapable de dépasser celui d'une fouine et encore moins celui d'un cochon. Finalement, Strakov se mit a parler, déclarant à la jeune femme de le suivre et tentant une pique misérable envers l'Homonculus, quel être manquant de tact. Sans le moindre mot Sendor se releva, devança les deux autres et s'installa sur le fauteuil du bureau. Son regard se posa sur Strakov, hautain, fier, humiliant. A cet instant il déclara d'une voix claquante comme un fouet au milieu d'une arène.


« -Comme vous vous en doutez, il s'agit de mon jour de congé, en somme je ne travaille pas, alors je passe le temps. Vous n'avez aucun problème avec cela n'est il pas ? Ne devriez vous pas plutôt vous occupez de cette jeune damoiselle comme elle le désire, plutôt que parlez de moi en faisant l'exact contraire de ce que je vous ai réclamé plus tôt. Elle semble l'avoir compris, serait elle plus intelligente que vous ? Ne serais ce pas cocasse qu'une élève dépasse ceux supposé l'encadré. Sur ce sachez que je vais restez ici, vous observer, j'espère que vous saurez vous montrer distrayant. »


Ses propos rendait Sendor encore plus fier et heureux, cependant, son visage était fidèle à celui qu'il arborait habituellement neutre. Il attendait désormais d'en savoir plus sur le jeune femme, qu'était elle donc, que voulait elle donc ? Comment réagirait-elle a l'entente des propos semi-flatteur de Sendor. Il était la, les jambes étendue, sa canne posé sur le coté, l'une de ses mains gantés posé sur l'oeil, l'autre remontant ses lunettes avant de tapoté sur le bras du fauteuil.
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